Orbaff : 6 mois après leur licenciement, Dekeloil CI propose à ses ex-ouvriers un règlement à l’amiable !

Le 19 février 2024, neuf ouvriers en activité dans la palmeraie de Dekeloil sis à Orbaff (12 Km de Dabou) reçoivent d’un agent de passage un courrier leur notifiant leur licenciement pour motif économique. Le courrier qui date du 16 février 2024 est signé de Alon Lévy, directeur général.

Saisine de l’Inspection du travail de Dabou

Plusieurs mois après avoir accusé le coup, les ex-travailleurs saisissent l’Inspection du travail de Dabou. Leur démarche aboutit à la convocation de l’ancien employeur, la dernière semaine du mois d’août 2024.

Offre de règlement

A l’inspecteur du travail en charge du dossier, Olivier Houngnonvi, reponsable juridique et développement durable de Dekeloil CI exprime la volonté de sa hiérarchie d’un règlement à l’amiable du dossier. Une posture qui trahit la correspondance du directeur régional du travail du Sud-Comoé dans laquelle il s’évertuait à expliquer que la procédure de licenciement s’était déroulée conformément au droit du travail et aux lois sociales en vigueur.  

Ce jour, 08 octobre, les ouvriers licenciés seront de nouveau face à leur ex-employeur pour une autre tentative de conciliation qui aurait pu intervenir six mois plus tôt. 

Lire l’enquête :https://letau.net/details-article-enquete/licenciements-economiques-a-ayenouan-et-orbaff-le-directeur-regional-du-travail-du-sud-comoe-endosse-le-costume-et-les-attributs-de-conseil-juridique-de-dekeloil 

Contacté via sa messagerie whatsApp, le 21 mars 2024, au début de l’enquête, le responsable juridique de Dekeloil CI avait répondu ; « Je dois informer la direction préalablement. Ensuite elle vous contactera probablement. ». Sept (07) mois plus tard, c’est le statut quo. La faute sans doute à tous ces embouteillages dans la partie sud de la capitale économique, qui ralentisse la circulation.  

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