Kandia Camara, révisionniste et porte-voix du recasement par le toit !
Extension capillaire, lunette de soleil. Kandia Camara, la président du Sénat relookée était de sortie, le 18 janvier à Anyama. Tout feu tout flamme. La marraine de la caravane de la solidarité – sur le tard – aux femmes déguerpies lancée par l’Uf-Rhdp en a profité pour étaler sa vision de la Côte d’Ivoire solidaire. « J’apprécie que les femmes du parti viennent exprimer leur solidarité aux déguerpies qui se sont retrouvées ici. Le président a pris l’engagement de faire en sorte que ces personnes déguerpies se retrouvent dans de meilleures conditions. Il a d’ailleurs instruit le premier ministre et son gouvernement. Ici, on a posé la première pierre des logements pour les déguerpis. C’est cela aussi Ado. C’est exprimer sa solidarité vis-à-vis des autres. Il faut que ces hommes et ces femmes sachent que nous pensons à eux, on ne peut pas les oublier. On va leur donner rendez-vous peut-être dans un an (…) Les gens ont voulu exploiter cela politiquement, mais les déguerpis ne les ont pas suivis, parce qu’ils savaient que c’était une manœuvre politicienne. Ado ne peut oublier les déguerpis. Ado veut améliorer leurs conditions de vie, comme en son temps, le président Houphouët-Boigny l’a fait. Il a fait déplacer des gens pour pouvoir construire Abidjan. Cela se fait dans tous les pays du monde. La vision du président Alassane Ouattara, c’est un pays où les populations vivent dans de bonnes conditions. C’est la raison pour laquelle ces actes ont été posés. Mais tous, sans exception vont être relogés dans des quartiers assainis… » (Le Matin 20/01).
Adepte qu’il n’a jamais été de bâtir une maison en commençant par le toit, Houphouët a certainement dû se retourner dans sa tombe le weekend écoulé.